Mikaël Hirsch est un écrivain français, né à Paris en 1973.
En conclusion d’études universitaires de lettres et de langue, il consacre une monographie à l’œuvre de John Fante, puis rédige sous la direction de Pierre-Yves Pétillon, un DEA sur le mythe du grand roman américain.
Devenu libraire, il publie plusieurs nouvelles dans des revues (Confluences Méditerranée, Le Magazine littéraire, Standard Magazine…), ainsi que des articles traitant de littérature américaine, ou de Louis Ferdinand Céline. De mai 2006 à octobre 2010, il anime également un blog. Ce journal littéraire, en marge de son travail d’écriture, est aussi dédié au monde de l’édition.
Ses trois premières fictions explorent les thèmes du double et de l’identité en faisant la part belle au voyage et à la figure obsédante de la bâtardise, qu’elle soit ethnique, sociale ou stylistique. Depuis 2012, ses romans semblent plutôt s’orienter vers l’étude des communautés fermées et des utopies sociales. Si ses livres font tout pour ne pas se ressembler, ils soulignent toujours les rapports de force entre le groupe et l’individu en empruntant délibérément à tous les styles littéraires, pseudo-confession, fresque historique, réalisme social, roman d’amour, récit d’aventure ou même science-fiction. Cette tentative de syncrétisme semble avoir pour vocation d’abolir les frontières et de recycler certains éléments des littératures dites « de genre ».
Son premier ouvrage, Chants de partout et d’ailleurs (Librairie-Galerie Racine), est un recueil de poèmes paru en 2000. Viendront ensuite sept romans, OMICRoN (Ramsay) en 2007, Le Réprouvé (L’Éditeur) en 2010, qui fut particulièrement remarqué par la critique, sélectionné pour le prix Femina et repris en poche (J’ai lu), Les Successions (l’Éditeur) en septembre 2011, Avec les hommes (Intervalles) paru en septembre 2013, sélectionné à son tour pour le prix Femina, Notre Dame des vents, paru en août 2014 (Intervalles), sélectionné pour le prix littéraire des grandes écoles et qui figure désormais dans la bibliothèque de Port-aux-Français aux îles Kerguelen, Libertalia (Intervalles) en août 2015 et Quand nous étions des ombres, paru fin août 2016 aux éditions Intervalles.
Son huitième roman, intitulé L’Assassinat de Joseph Kessel est paru le 20 août 2021 aux éditions Serge Safran et a obtenu le Prix Castel du roman de la nuit lors d’une cérémonie ayant eu lieu le 15 mars 2022 chez Castel. Il succède ainsi à Laurent Gaudé. Son neuvième roman, intitulé Le Syndrome du golem, est paru en janvier 2022 aux éditions Le Dilettante. Son dixième roman, quant à lui, intitulé Les Corps flottants, est paru l’année suivante chez le même éditeur.
Enfin, son onzième roman, intitulé l’Effet Magnani, paraîtra le 21 août 2024.
Il est aussi le co-auteur (avec Émile Brami) d’une pièce de théâtre intitulée Faire bouillir le chevreau dans le lait de sa mère, composée à partir de textes de Marcel Proust et Louis Ferdinand Céline, mise en scène par Ivan Morane pour le festival d’Avignon 2012, jouée à Moscou le 6 octobre 2014, puis reprise à Paris, au théâtre des Déchargeurs en janvier et février 2015 .
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