Que peut-on souhaiter de mieux à un livre ? Qu’il rencontre son public, qu’il ait du succès, qu’il change le monde ? Et si finalement, les livres, comme ces animaux condamnés à la captivité, n’espéraient qu’une seule chose, retourner à la nature dont ils sont issus, c’est à dire aux paysages grandioses de l’imagination. Je dois dire que, cloitré dans ma chambre, face à a la carte au 1/50 000 ème des îles Kerguelen, je n’espérais même pas qu’un jour le fruit de mon travail soit emporté, et un peu de moi par la même occasion, jusqu’aux 50 ème hurlants, là où les albatros tournoient autour du globe sans jamais s’arrêter. Merci donc à Camille Leclerc, hivernante de l’OP 65, qui a bien voulu trouver à Notre-dame des vents la seule bibliothèque qui lui convienne vraiment.
Bizarre pour ne pas dire surprenant car le paysage correspond à celui que je visualisais en lisant « Notre dame des vents » que j’ai adoré. J’attend le prochain livre avec impatience.
Ah ah, effectivement, on aimerait se poser là-bas pour relire le roman ! Libérez les ouvrages (TM).
ça donnerait envie d’aller le relire là-bas. Belles photos qui font ressurgir les souvenirs de lecture.